À propos du SOK (Groupe d’études sur les Carrières du calcaire Souterraines)
Le SOK effectue l'étude sur les carrières souterraines (également appelées "grottes de marne") depuis 1977, principalement aux Pays-Bas et en Belgique, avec des déplacements occasionnels dans d'autres pays, comme la France. Six fois par an, nous organisons une lecture sur le musée d'histoire naturelle en Maastricht. Les non-membres sont également les bienvenus.
L’une des tâches essentielles est d’effectuer et de promouvoir la recherche sur les carrières souterraines et d’en publier les résultats dans nos magazines. Il y a aussi des excursions régulières et des cours organisés. Articles sur les carrières en France que nous avons publiés (surtout court): Les Catacombes de Paris, Carrières de Soissons, Carrière Ste. Genevieve, Saint-Emilion, Val d'Enfer (Les Baux), Carrières de Chancelade, Carrières de Vénérand, Carrière de Saint-Vaize, Carrières de Pons, Carrières de Soute, Carrière des Pipelards, Carrières de Souillac, Carrières de Tesson, Grottes de Larnouroux, Place de la Dîme, Savonnieres sur Pertois, Valfère, Hémery sur Bar, Naours, Languedoc-Roussillon, Rochemenier, Doue la fontaine, Saumur.
Veuillez noter que nos publications et événements sont uniquement en Néerlandais.
Nous concentrons principalement sur l’histoire des carrières souterraines locales, des mines de silex et parfois des mines à ciel ouvert. Au total, il existe environ 500 carrières dans les régions du Limbourg et de la Wallonie. Les techniques et outils utilisés sont d'autres domaines d'étude. L’extraction a débuté à ± 1160 et a duré jusqu’à 1960 (une seule carrière est toujours en activité pour obtenir des blocs à des fins de restauration).
De plus, notre étude concerne la géologie et les fossiles, la cartographie, l'utilisation secondaire des carrières (comme la culture des champignons, le tourisme, les abris) et la nature vivante telle que les chauves-souris et les insectes. Une attention particulière est également accordée à la préservation du patrimoine culturel pour les générations futures, les carrières souterraines étant menacées depuis plus de 100 ans, de grandes fouilles industrielles. Par exemple: le complexe souterrain situé sous la montagne Saint-Pierre, près de Maastricht, était le plus grand du monde jusqu'au XXe siècle, avec plus de 150 hectares, cependant, environ 75% ont disparu dans des carrières à ciel ouvert telles que la cimenterie ENCI. Sur la partie restante, seuls 10% sont actuellement accessibles, le reste est perdu en raison d'effondrements (ou interdit en raison de leur risque).
Depuis le XVIIe siècle au moins, des visites guidées montrent aux visiteurs des dessins, des sculptures et des écritures souterraines. Ça a souvent été qualifié une moderne merveille du monde.
Les milliers d’écritures sur les murs de nos carrières, de la population locale à des personnalités célèbres, constituent un domaine d’étude particulier.
Certains visiteurs célèbres sont Napoleon (1803), Alvare de Tolède (Duc d'Alba et Huéscar, 1570), Pierre Ier le Grand (Tsar de Russie, 1717), La reine des Pays-Bas (1903), Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent, Barthélemy Faujas de Saint-Fond, Claude-Félix Masse, Friedrich Fröbel, Walter Scott, Frederik Lamont, Pauline d'Oultremont, Matthias Soiron, Constant Guillon, Charles Leopold Dumonceau, et soldats Américains dans la seconde guerre mondiale. Les plus anciennes écritures trouvées datent de 1440, 1457 et 1468. Ce dernier se lit comme suit: "Lambier le Pondeur fut ici (en) l'an 1468 le 19 août".
Si vous, en tant que visiteur étranger, souhaitez recevoir des informations supplémentaires, n'hésitez pas à nous contacter (en Anglais est préféré).
Surtout les demandes d'autres chercheurs sont toujours les bienvenues.
Remarque importante: presque toutes les carrières sont verrouillées et interdites aux visiteurs. Des visiteurs illégaux peuvent être condamnés à une amende de 300 Euros s'ils sont interceptés par un garde forestier. Une quinzaine de carrières proposent des visites guidées pour des touristes.